C'est vrai que l'Europe est un vaste chantier, autrefois vaste charnier,
et que l'appel de
l'entité économique enveloppé de sa mystique européocivilisatrice
est plus
qu'omniprésent dans la réalisation de ce projet. c'est
aussi une constante historique que
de faire appel à l'économie ou au politique (souvent les
deux sont étroitement liés) pour
générer un lien (basé sur le sang, le territoire)
censé dépasser les clivages idéologiques,
géographiques...et malheuresement ça fait partie du "jeu".
Et cette trajectoire sans réelle consultation amenée,
quelle finalité veut on lui donner?
Un
marché de bonbon en plus, capable de détroner les chewing
gum américains qui font
un tabac en Irak ? mais quel est donc le plus débile qui va gagner?
Ou bien on veut être un moteur pour le renouveau de l'humanité
qui se morfond de la
dépression ici pour mourrir de faim la bas?
On est peut être à un tournant de l'histoire, pas seulement
économique ou idéologique (cf
Wallerstien), mais technologique. le vide politique recouvert de mazout
n'est pas une
fatalité du 21e siècle. il y a une place pour une révolution
énergétique, ça fait longtemps
qu'on y pense, mais qui se met peu à peu en place dans les esprits,
dans les usines, et
qui offrirait à l'humanité des perspectives de développement
inédites: constructions
recyclables, combustibles non polluants, économies d'énergies...
L'espoir est ce que l'on donne au présent pour que le futur devienne
meilleur, peu
importe les obstacles. Pendant des décennies, la Pologne a été
rayée de la carte. elle
existe aujourd'hui en tant que nation souveraine: son peuple vote et
parle à haute voix,
même si son industrie appartient aux allemands et ses services
aux français.
Alors que souhaiter aux polonais? une nouvelle répartiton
de la PAC sympa pour les PMA? ou le
retour des cocos pour mettre de l'ordre dans la fourmilière du
néolibéralisme? sans
doute pas.
Nous (c.a.d européens d'en haut) pouvons montrer aux polonais
que nous
sommes européens (en leur donnant des droits, et non pas en leur
supprimant) et aux
africains que nous sommes mondialistes (en supprimant purement et simplement
la
dette, c'est un début).
Euh, au fait, c'est comment qu'on qu'on fait la révolution??
krunchy84
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