2/05/03 |
LE MARCHE DE LENSEIGNEMENT |
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Cet article fera partie dun
dossier sur lécole publié par la revue française
Res Publica, à paraître dans le n° 34, fin août
2003.
LE MARCHE DE LENSEIGNEMENT
On pourrait trouver ce titre provocateur. Cest pourtant ainsi que sintitulait le document de base[i] élaboré par les services de lOrganisation Mondiale du Commerce (OMC) à la veille des négociations sur la mise en uvre de lAccord Général sur le Commerce des Services (AGCS).
Pour les protagonistes de cet accord, aux premiers rangs desquels les documents quils produisent ou cautionnent obligent à placer la Commission européenne et les quinze gouvernements qui la soutiennent, léducation nest plus un droit assuré par un service, ce nest plus quun marché quil faut impérativement ouvrir à la concurrence. La grande ambition inscrite dans les textes les plus fondamentaux sur le droit pour tous au savoir est reléguée aux oubliettes. Mme Viviane Reding, commissaire européenne à léducation et à la culture laffirmait dans un récent article : « il faut rendre nos universités compétitives sur le marché mondial de lenseignement supérieur. [ii]» Elle faisait ainsi écho à une déclaration du représentant de lUnion européenne auprès de lOMC affirmant, en juin 2000, « léducation et la santé sont mûres pour la libéralisation. » Ce nest plus léducation pour tous ; à lavenir ce sera léducation pour ceux qui peuvent la payer ! On entre dans le 21e siècle en rétrogradant au 19e.
Comment en est-on arrivé là ?
Cest dans le cadre de lUruguay Round quont été négociés les Accords de Marrakech. Ces accords ont été signés par les gouvernements en 1994 et ratifiés par les parlements lannée suivante. La responsabilité des élus est donc entière. Ces Accords qui, notamment, créent lOMC, constituent le corpus même de la globalisation. Ils ne sont pas le résultat dune fatalité, mais bien leffet dune volonté ou, à tout le moins, dune complicité des acteurs politiques avec les décideurs économiques transnationaux très présents tout au long des huit années de négociations de lUruguay Round.
LOMC est aujourdhui lorganisation internationale la plus puissante du monde. En effet, elle elle concentre le pouvoir de faire les règles, de les appliquer et de sanctionner les pays qui ne les respectent pas. De plus, elle est la seule institution internationale qui dispose du pouvoir dimposer le respect des règles quelle gère. En outre, ces règles dépassent très largement les questions strictement commerciales. Enfin, lOMC fonctionne dans des conditions dopacité et doligarchie qui soumettent les pays qui en sont membres à la volonté des plus puissants (Europe, Etat-Unis, Japon, Canada).[iii] Avec lOMC et les pouvoirs quelle est la seule à détenir, le droit de la concurrence commerciale lemporte sur tous les autres droits et en particulier les droits humains fondamentaux, les droits économiques, sociaux et environnementaux reconnus aux citoyens par les dispositions constitutionnelles ou légales adoptées dans le cadre national ou dans le cadre de pactes internationaux.
LAGCS, la machine à privatiser léducation
LAGCS est un des accords gérés par lOMC dont la cible est formée par «les mesures qui affectent le commerce des services » (article 1,1- portée), le terme « mesures » signifiant pudiquement les législations, réglementations et procédures et toutes les décisions administratives nationales, régionales et locales (article 28 définitions) prises par « des gouvernements ou administrations centraux, régionaux ou locaux et par des organismes non gouvernementaux lorsquils exercent des pouvoirs délégués » par les pouvoirs publics (article 1,3 a).
LAGCS entend donc agir sur les législations et les réglementations nationales et locales en ce compris lorsquelles concernent des institutions privées qui remplissent des missions dintérêt général.
Dans quel but ? Comme laffirment les considérants 2 et 3 du texte ainsi que son article 19 : « élever progressivement le niveau de libéralisation du commerce des services. »
Comment ? Par «des séries de négociations successives qui auront lieu périodiquement. » Lors de chaque série de négociations, chaque Etat sera invité à procéder à de nouvelles libéralisations de secteurs de services quil ne sétait pas jusqualors engagé à libéraliser (article 19).
De quels services sagit-il ? Le texte est très clair : il sagit de « tous les services de tous les secteurs à lexception des services qui ne sont fournis ni sur une base commerciale, ni en concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs de services « (article 1, 3 b et c). On sen rend compte, à lexception de certains services régaliens de lEtat (la défense, la justice, les services administratifs des pouvoirs centraux et locaux), tous les services sont soumis à lAGCS. Et léducation est, dans presque tous les pays du monde, un service rendu par les pouvoirs publics, mais également fourni, en concurrence, par des réseaux privés. Léducation ne bénéficie pas de lexception indiquée ci-dessus.
Cest la raison pour laquelle, les services de lOMC ont dores et déjà segmenté le « marché de léducation » en 5 secteurs[iv] : 1. secteur primaire : lenseignement maternel et lenseignement primaire ; 2. secteur secondaire : lenseignement secondaire du premier et du second cycle, lenseignement technique, lenseignement professionnel et lenseignement à destination des handicapés ; 3. secteur supérieur : lenseignement technique et professionnel du troisième degré, lenseignement universitaire 4. secteur déducation des adultes : cours du jour ou du soir destinés aux adultes, éducation tout au long de la vie, « open university », cours dalphabétisation, cours par correspondance, cours donnés par la radio ou la télévision ; 5 secteur des autres services denseignement : toutes les autres activités denseignement qui ne peuvent pas être reprises dans les quatre premiers secteurs, y compris les cours particuliers à domicile.
LAGCS agit sur les législations, réglementations et procédures existantes par diverses approches. Il impose des obligations à tous les Etats membres de lOMC et aux pouvoirs subordonnés au travers de quatre modes de fourniture des services (article 1,2 et, pour le mode 4, Annexe à lAGCS sur le mouvement des personnes physiques) : - Mode 1 : la fourniture transfrontalière de services ; ex. : une institution qui dispense des cours dans un pays A et qui en organise également dans un pays B ; par exemple, les cours à distance : en vertu de lAGCS, il y a exportation du pays A vers le pays B ; - Mode 2 : la consommation transfrontalière de services ; ex : un étudiant dun pays A qui suit des cours dans un pays B : en vertu de lAGCS, il y a exportation du pays B vers le pays A ; - Mode 3 : un fournisseur de services dun pays A qui sinstalle sur le territoire dun pays B ; une université dun pays A qui simplante dans un pays B : en vertu de lAGCS, il y a exportation du pays A vers le pays B (on notera quon se trouve ici en présence dun accord multilatéral sur linvestissement dans le domaine des services) ; - Mode 4 : la possibilité pour un fournisseur de services dun pays A de faire appel à du personnel dun pays B, pour une période déterminée, avec les règles salariales et sociales du pays B ; ex : un établissement scolaire dun pays A doté de règles en matière de salaires, de conditions de travail, de protection sociale qui fait appel pour un an à un enseignant venant dun pays B où ces règles sont inexistantes ou moins avantageuses ; en vertu de lAGCS, il y a exportation dun service déducation du pays B vers le pays A.
Les règles de lAGCS sappliquent aux législations, réglementations et procédures nationales et locales qui concernent ces quatre modes.
A tous les Etats membres de lOMC, lAGCS impose en particulier deux obligations générales : le traitement de la nation la plus favorisée et la transparence.
Le traitement de la nation la plus favorisée oblige chaque Etat à accorder à tous les fournisseurs de services de tous les Etats membres le même traitement que celui quil accorde au fournisseur de service de lun dentre eux. Un Etat A qui a concédé des immunités fiscales à une entreprise de pompage deau dun pays B, est obligé de faire une concession identique aux entreprises de pompage deau de tous les Etats membres de lOMC.
Au titre de la transparence, chaque Etat doit fournir à lOMC lensemble de ses législations, réglementations et procédures nationaux et locaux en rapport avec la fourniture de services. Les USA proposent que ces « mesures » soient soumises à lOMC avant dêtre approuvées par les institutions nationale ou locales compétentes. Un certain nombre dacteurs politiques européens ne sont pas du tout hostiles à cette proposition comme le démontre la réaction du président de la Région de Bruxelles à la proposition de privilégier des produits provenant du commerce équitable pour les cantines des écoles et des administrations et qui a estimé quune telle proposition devait être préalablement soumise à la Commission européenne et à lOMC.
LAGCS entend aussi soumettre les Etats à des « disciplines » en matière de subventions afin que celles-ci nexercent pas des effets de distorsion sur le commerce des services (article 15) Ces « disciplines » seront élaborées au sein de lOMC.
Dès lors quun Etat prend lengagement de libéraliser un secteur de services donné, lAGCS impose des obligations spécifiques. Elles concernent la transparence, les législations et réglementations intérieures, laccès au marché et le traitement national .
Mais que signifie prendre un engagement ? Cela veut dire tout dabord que, lors dune phase de négociations, lEtat indique, pour le secteur concerné, létat de libéralisation. Cela signifie, automatiquement, que cet état de libéralisation est protégé contre toute nouvelle forme dintervention des pouvoirs publics. Lengagement porte ensuite sur les intentions de lEtat par rapport à ce secteur : ce quil se propose à libéraliser davantage, pour quel mode de fourniture de services et, éventuellement, les limites quil impose à ce processus, ces limites au processus de libéralisation étant susceptibles dêtre revues lors dune autre phase de négociations. Les limites doivent être formellement indiquées dans une liste dexemptions au traitement de la nation la plus favorisée. Cette liste permet de connaître, pour le secteur concerné, le degré dapplication des obligations de lAGCS pour chacun des modes de fourniture.
Pour chaque secteur engagé dans le processus de libéralisation, les obligations spécifiques auxquelles est soumis chaque Etat se présentent comme suit :
- au titre de la transparence, fournir à lOMC au moins chaque année, les nouvelles dispositions normatives et réglementaires ainsi que les modifications aux dispositions existantes en rapport avec le secteur concerné ; - en ce qui concerne les législations, réglementations et procédures légales et administratives des pouvoirs centraux, régionaux et locaux des Etats, celles-ci ne pourront pas être « plus rigoureuses que nécessaire » afin de ne pas constituer des « obstacles non nécessaires au commerce des services » (article 6.4). LAGCS confie à lOMC le soin délaborer des «disciplines» qui identifieront ces obstacles. Parmi les propositions en discussion : les critères de définition de leau potable, les normes de qualification professionnelle, les normes de sécurité sur les lieux de travail, les tarifs préférentiels imposés par les pouvoirs publics en faveur des personnes nécessiteuses pour leau, lélectricité, le gaz et le téléphone, le salaire minimum garanti ; on notera quen vertu de larticle 6.5, ces disciplines se substitueront aux « normes internationales des organisations internationales compétentes » une fois que lOMC les aura adoptées ; - si des engagements sont pris en matière daccès aux marchés pour un secteur donné, lEtat na plus le droit dimposer une série de limitations portant sur le nombre de fournisseurs, sur la valeur des transactions, sur le nombre total dopérations, sur le nombre de personnes physiques employées, sur les types dentités juridiques, sur le volume du capital étranger investi ; - pour tout secteur pour lequel un engagement est pris, la règle du traitement national sapplique. Elle consiste à accorder aux fournisseurs de services étrangers le même traitement quaux fournisseurs de services nationaux.
Ces obligations spécifiques ont des conséquences importantes :
a) quand un pays prend un engagement daccorder, sans restrictions, un accès au marché aux fournisseurs de services, cela signifie quil doit renoncer au monopole de service public dans les secteurs concernés ; b) quand un pays prend un engagement daccorder sans restriction le traitement national à un secteur de services, cela signifie que dans ce secteur, toute forme de distinction entre secteur marchand et secteur non-marchand doit disparaître, car il est interdit daccorder à des services de ce secteur des subventions, des prêts, des garanties sur prêts, des dons ou quoi que ce soit qui pourrait altérer la libre concurrence ; c) lapplication du principe du traitement national conduit, quasi mécaniquement, de la libéralisation à la privatisation, car les pouvoirs publics seraient financièrement asphyxiés sils devaient respecter ce principe ; d) ces engagements mettent fin au libre choix démocratique. En effet, les règles relatives à laccès au marché et au traitement national vont enlever aux institutions démocratiques tout pouvoir dadopter des politiques conformes aux besoins particuliers de la localité, de la province, du département, de la région ou de lEtat. En outre, une fois un engagement pris, il est de facto irréversible. En effet, larticle 21 de lAGCS précise que tout Etat qui voudrait modifier ses engagements dans un sens qui ne va pas vers plus de libéralisation aurait à négocier avec tous les autres Etats membres de lOMC des compensations financières quils seraient en droit dexiger. En cas de désaccord, cest lorgane de règlement des différends de lOMC qui trancherait. Comme le constatait lancien directeur du Département des Services à lOMC, M. David Hartridge, les engagements pris au titre de lAGCS sont « effectivement irréversibles. [v]» Ce qui signifie très clairement que les citoyens, au travers des élections, nont plus la possibilité de renverser les choix dun gouvernement dont les conséquences se seraient avérées dommageables pour la collectivité.
Une liberté toute théorique
«Aucun Etat nest obligé dengager un secteur de services dans un processus de libéralisation,» répètent à satiété les défenseurs de lAGCS, au premier rang desquels on trouve le Commissaire européen Pascal Lamy. Mais quen est-il vraiment de cette autonomie des Etats par rapport à lAGCS ? Que reste-t-il du droit souverain de chaque pays à réglementer chez lui conformément aux vux des populations ? Quen est-il de cette prétendue « flexibilité » de lAGCS sans cesse invoquée par M. Lamy ?
Observons tout dabord que tout Etat, une fois membre de lOMC, est tenu den appliquer tous les accords. Notons également que lAGCS impose à tous les gouvernements le respect dobligations générales qui ne souffrent aucune exception. Constatons enfin que, dans le même temps où il tient de tels propos, Pascal Lamy, avec le soutien des 15 gouvernements européens, propose délever le niveau des engagements, ce qui signifie pousser un maximum de pays à engager un maximum de secteurs de services dans un processus de libéralisation. Ainsi, à linitiative de lUnion européenne, la conférence ministérielle de lOMC, réunie à Doha en novembre 2001, a décidé dun calendrier incitant les pays à entrer dans ce processus. Laffirmation du Commissaire européen relève désormais de la théorie, puisque chaque Etat est soumis aux demandes de libéralisation des autres et est lui-même obligé doffrir (cest le terme utilisé) des secteurs de services au Moloch du libre-échange absolu.
Le 30 juin 2002, en application des décisions prises à Doha, la Commission européenne, au nom des peuples dEurope, a demandé à 109 pays[vi] de sengager à libéraliser un certain nombre de secteurs de services chez eux. Profitant de la complicité ou de lindifférence des 15 gouvernements, la Commission, sans sappuyer sur la moindre base légale, avait imposé le secret absolu. Grâce à des citoyens courageux, ces 109 documents ont fort heureusement été divulgués depuis lors.[vii] On apprend ainsi que, contre lavis de plusieurs gouvernements,[viii] la Commission européenne a demandé aux Etats-Unis de libéraliser le secteur 5 de lenseignement. La réciproque est permise.
Selon la Commission européenne elle-même, les demandes adressées par les Etats membres de lOMC à lUnion européenne visent, pour la moitié dentre elles la libéralisation des secteurs 3, 4 et 5 du « marché de léducation » ; ces demandes visent les quatre modes de fourniture du service de léducation. Sans préciser lesquels, la Commission annonce qu « un certain nombre de pays demandent lélimination de toutes les réserves également pour les secteurs 1 et 2.[ix]»
Des exceptions en trompe loeil
Pascal Lamy [x] et les 15 gouvernements de lUnion européenne semploient à étouffer les craintes en affirmant quon ne touchera pas à lenseignement. Parfois même, ils nhésitent pas à dire le contraire de la vérité en affirmant que lenseignement est protégé par lexception invoquée à l article 1, 3 b et c de lAGCS (voir page 3). Rien nest plus mensonger. LAGCS sapplique à chaque pays où le service de lenseignement connaît une situation où on se trouve « en concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs de services. » Ce qui est le cas de limmense majorité des pays du monde. En outre, pour ce qui concerne les pays de lUnion européenne, la Cour de Justice des Communautés européennes a statué et considéré que les services denseignement ne constituent pas une activité pratiquée sous lexercice de lautorité officielle[xi].
En 1994, lors de la signature des Accords de Marrakech et donc de lAGCS, les gouvernements ont eu une première possibilité de prendre des engagements de libéralisation, mais également de formuler des exemptions à certains de ces engagements. Cest ainsi que la Commission européenne a pris des engagements pour les secteurs 1, 2, 3 et 4 (primaire, secondaire, supérieur et déducation des adultes). Ce qui signifie que la Commission européenne sest engagée à ne pas imposer de nouvelles mesures qui restreindraient lentrée de fournisseurs de services privés, leur accès au marché de léducation et la mobilité du personnel dans ces quatre secteurs. Par contre, la Commission a formulé des exemptions afin de protéger léducation publique dans les quatre secteurs concernés.
Mais que valent ces exemptions ? Pascal Lamy se garde bien de rappeler le point 6 de lAnnexe à lAGCS relative aux exemptions. Ce point dispose que « en principe les exemptions ne devraient pas dépasser une période de dix ans. »
Dans les documents quelle a fournis, début 2003, aux 15 gouvernements, sur les exemptions au traitement de la nation la plus favorisée,[xii] la Commission européenne indique que les exemptions prises en 1994 et confirmées au début de cette année sont dune durée « indéfinie». Mais, un mois plus tôt, dans un autre document, elle rappelait limpossibilité de prolonger les exemptions[xiii].
Alors, que faut-il en conclure ? Que se passera-t-il en 2004, dix ans après le dépôt des listes dexemptions sur léducation ? Léducation publique survivra-t-elle à la fin des exemptions ?
La duplicité des gouvernements et lopacité qui entoure ces négociations, tant au niveau des institutions européennes que de lOMC, placent, comme le souligne lInternationale de lEducation,[xiv] les populations et les premiers concernés (parents, enseignants, élèves) « devant des faits accomplis sans quils aient pu exprimer leur point de vue. » On est bien revenu au 19e siècle.
Raoul Marc JENNAR Chercheur auprès dOxfam Solidarité (Belgique) et de lURFIG (Bruxelles-Paris-Genève) Email : raoul.jennar@oxfamsol.be ou rmj@urfig.org ; Site Web : www.urfig.org
NOTES:
[i] OMC, S/C/W/49, 23 septembre 1998, (98-3691) & classification de lOMC : doc MTN-GNS/W/120. Le document a reçu depuis lors un nouveau titre : les services de lenseignement. [ii] Le Monde, 28 janvier 2003. [iii] JENNAR (Raoul Marc), LOrganisation mondiale du commerce et le déclin de la démocratie, in Res publica, février 2003, n°32 p.36-41. [iv] voir note 1 [v] HARTIDGE (David), What the General Agreement on Trade in Services can do. Communication présentée à Londres le 8 janvier 1997 lors dun colloque organisé sur le thème « Opening markets for banking worldwide : the WTO General Agreement on Trade in Services par British Invisibles et le cabinet conseil Clifford Chance. [vi] dont 94 sont classés comme pays en développement et, parmi ceux-ci, 29 qui figurent parmi les pays les plus pauvres du monde. Aussi longtemps que ces demandes étaient secrètes, le Commissaire Lamy affirmait quaucune demande nétait adressée à ces derniers [vii] Ils sont disponibles sur le site: http://www.gatswatch.org/requests-offers.html. De même, les offres européennes de libéralisation déposées au printemps 2003 sont également accessibles sur le même site. [viii] Autriche, Belgique, Finlande et Suède. Voir http://www.urfig.org/francais.htm : campagne agcs : La position belge concernant les relations entre Education et Accord Général sur le Commerce des Services (30 août 2002). [ix] European Commission, Directorate-General for Trade, WTO Members Requests to the EC and its Member States for Improved Market Access for Services; consultation document, 12 November 2002. [x] Le Monde, 6 février 2003. [xi] Cour de Justice des Communautés Européennes, affaire 147/86 : Commission européenne versus République de Grèce, Rec. 1637. [xii] voir le site http://www.gatswatch.org/requests-offers.html. [xiii] Voir note 7. [xiv] Internationale de lEducation, 5, bd Albert
II, B 1210 Bruxelles, Belgique ; site Web : www.ei-ie.org |
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